J’ai emprunté ce roman à une amie. Son titre et sa couverture m’ont intrigué. Je l’ai lu, vite, en quelques jours, je suis rapidement entrée dans l’histoire. Cela faisait longtemps qu’un roman ne m’avait pas autant plu, cela fait du bien de retrouver l’envie de lire, de finir un livre.
L’héroïne Yetu, est donc une historienne, une sirène historienne. Attention, on est très loin des sirènes de Disney ou de la Lorelei, mes seules références en sirène. Yetu est une historienne, c’est à dire qu’elle porte toutes les souvenances de son peuple et ne leur redonne que quelques jours par an. elle porte donc la souffrance de son peuple depuis la 1ère née, Zoti Aleyu.
Lors du commerce triangulaire des esclaves, quand une femme tombait enceinte sur un vaisseau négrier, elle était jetée à la mer. Mais en fait, toutes ces femmes ne mouraient pas. Certaines ont survécu, se sont transformées en sirènes et ont oublié cette histoire traumatique. Un jour, l’une d’entre elles, Yetu, va le leur rappeler, dans ce roman d’émancipation, magique et réflexif, sur la condition noire et sur l’impossibilité d’une justice, en l’absence de vérité.
Coup de cœur de ce début d’année 2024 !