Du Sahara aux Cévennes, itinéraire d’un homme au service de la Terre-Mère est un livre autobiographique de Pierre Rabhi. C’est une œuvre qui est très bien écrite, j’ai beaucoup aimé l’écriture, le vocabulaire utilisé, les tournures de phrases, je trouve que la langue française est très bien mise en avant dans cet ouvrage. Son écriture est belle, descriptive et permet de nous faire voyager avec lui.

Ce livre fut assez long à lire, pourtant il ne compte qu’environ 250 pages. La majeure partie de cette histoire est consacrée à la présentation de l’enfance, de l’adolescence et de sa vie en tant que jeune adulte, les années suivantes sont plutôt rapidement évoquées je trouve. Sans doute parce que les premières années d’une vie sont celles pendant lesquelles on se construit et sont celles qui expliquent l’adulte que nous sommes devenus. Il est aussi possible que ce soit plus développé dans d’autres livres de cet auteur, que je n’ai pas encore lu.

J’ai trouvé cette autobiographie très intéressante : j’ai ainsi pu découvrir sa vie, que je ne connaissais pas du tout. J’ai beaucoup aimé la présentation de l’Algérie avant l’indépendance, d’un village proche du désert, de leurs croyances et façons de vivre, de l’islam, la notion de famille, son acculturation, sa découverte de la France… je trouve que cela remet en question certaines de nos façons de vivre.

C’est le premier livre de lui que je lis, et cela m’a donné envie d’en lire d’autres. Je trouve que cette présentation autobiographique de son parcours est très intéressante pour comprendre son engagement écolo, son attachement à la terre.

Cette découverte littéraire me permet de continuer mon cheminement, questionnement écologique/altermondialiste, ce qui fut aussi le cas, après avoir lu les livres de Nicolas Hulot. Je dois avouer que je connaissais peu l’homme, un peu de réputation, je savais qu’il faisait partie de ces mouvements, qui m’intéressent, m’interpellent…

Je trouve que cela permet de réfléchir, à travers son histoire, à notre vie, notre expérience, nos choix, pour imaginer ce que pourrait être la suite, plus en adéquation avec nous-même.